MÉNOPAUSE vs POIDS

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Ménopause… de son étymologie : meno-, gr. μ η ν ι α ι ̃ α «menstrues» (dér. de μ η ́ ν «mois») et -pause, gr. π α υ σ ι ς «cessation, fin», de π α υ ́ ω «faire cesser; cesser».

Période souvent redoutée des femmes dont la principale préoccupation est la prise de poids. Pourtant avec un suivi médical et diététique, cette période se déroule sans désordres dans 80% des cas.

LA MÉNOPAUSE N’EST PAS SYNONYME DE PRISE DE POIDS

Avec les années et la baisse hormonale, la masse musculaire à tendance à diminuer pour laisser progressivement place à la masse grasse. Vous comprenez donc aisément que maintenir sa masse musculaire, c’est éviter de prendre du poids !

Un bon choix d’aliments et une bonne hygiène de vie peut inverser cette tendance.

La première bonne nouvelle c’est que rien n’est irréversible, et à n’importe quel âge.

La deuxième bonne nouvelle c’est que les changements alimentaires et les nouvelles habitudes de vie sont ultra simples à adopter… et attention…vous risqueriez même d’y prendre du plaisir !

CONCRÈTEMENT COMMENT DOIS-JE M’Y PRENDRE ?

1 –  Prenez RDV avec votre médecin généraliste pour effectuer un bilan sanguin complet

—> Triglycérides sanguin

—> Taux de cholestérol HDL/LDL

—> Glycémie

—> Bilan hormonal 

—> Albumine / Transthyrétine

2 – À réception des analyses, prenez RDV avec votre diététicien(ne)-nutritionniste pour effectuer un bilan complet

—> Apportez vos analyses

—> Connaissance de vos traitements médicamenteux (apportez votre liste de médicaments)

—> Etude de votre consommation alimentaire + habitudes de vie

—> Évaluation de votre activité physique

—> Analyse de votre composition corporelle via impédancemètrie (masse grasse, masse musculaire, masse osseuse et hydrique)

Un prise en charge diététique sérieuse ne peut se faire qu’avec tous ces éléments, afin d’adapter les recommandations et éviter des interactions médicaments-aliments en cas de pathologie(s) associée(s).

LES POINTS QUI SERONT PARTICULIÈREMENT À SURVEILLER 

En fonction de votre taille, votre âge, votre activité physique et de vos traitements, certains points seront particulièrement à surveiller. 

Chaque individu à des besoins différents qui doivent être calculés.

  • Vos apports en protéines (seule une analyse avec impédancemètrie et/ou analyse de sang peut évaluer cette dernière). Ces apports devront être adaptés, de qualité et réguliers.
  • Vos apports en calcium et vitamine D, pour prévenir la dégénérescence osseuse, mais aussi cognitive.
  • Vos apports en sélénium, zinc, acides gras et antioxydant pour pallier aux désagréments de la ménopause (bouffées de chaleur, dépression, irritabilité…).
  • Des quantités et des choix d’aliments bien ciblés.

ET L’ACTIVITÉ PHYSIQUE DANS TOUT ÇA?

Je ne vais pas vous raconter de salades…OUI l’activité est indispensable pour réguler votre poids, mais aussi pour augmenter votre métabolisme de base.  

L’activité physique est indissociable des recommandations alimentaires et permet de compenser les effets liés à la chute hormonale.

Vous n’aimez pas le sport? Pas de panique!

Pour perdre du poids on ne vous demande pas d’avoir une pratique intensive, ni de dépenser des fortunes. D’ailleurs ici on ne parle pas de sport… mais d’activité physique.

Le jardinage, la marche, promener son chien, monter les escaliers, faire ses petites courses à pieds, et même le ménage comptent comme des activités physiques !

Cependant pour prévenir les risques cardiovasculaires liés à la chute hormonale, l’idéal est de faire une simple marche (un peu rapide) de minimum 1 heure, 3 à 4 fois par semaine sans vous arrêter.

Vous verrez vite les effets positifs sur votre organisme (améliore les constantes biologiques, accélère la perte de masse grasse, régule l’ humeur, régule le sommeil…). 

Un contrôle des masses (grasse, musculaire, hydrique) devra être effectué via l’impédancemètre à chaque consultation.